28 juillet 23h47
Je pensais que tu l'avais compris, visiblement non.
Tes silences me tétanisent, et font s'emballer mes neurones.
Après une journée sans quasi aucun message, sinon ceux laconiques que j'ai lu et relu, sans réponse quand je te dis que tu nous a zappé, sans y trouver...
Y trouver quoi d'ailleurs....
Je ne sais même pas.
Rien de plus que d'habitude en fait.
Et aujourd'hui, rien non plus, sinon ce mail de tsunami.
Je ne t'écris pas, ne t'envoie rien et tu ne réagis pas. Tu ne te dis pas qu'il ya un problème.
Je sais que ce n'est pas facile de deviner mais ça fait 7 ans que nous vivons ensemble....
Ce que ça me dit, c'est que ça n'a aucune importance pour toi.
Comme depuis 5 ans.
Malgré mes appels, mes cris.
Aucune importance.
Et je ne vois pas ce que le tsunami a pu changer.
Je n'avais pas envie de parler ce matin, pas avec les enfants.
J'essaye pourtant, chaque matin je t'envoie une photo, pour te dire j'existe, je pense à toi, je t'attends, c'est chouette ici.
Pas ce matin, et ça ne te fais rien.
Tant pis, on verra demain.
J'ai peur, de demain et d'après.
Et il ne faut pas avoir peur, c'est destructeur la peur, ça paralyse, ça dresse un mur.
On verra.
J'ai hâte.
J'ai peur.